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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 08:57

Une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde

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Communiqué de Mgr Pontier

Depuis des mois, notre prière rejoint celle de tous les Syriens. 
Voici que le Pape François nous convie à un moment mondial de prière pour ce pays qui souffre, pleure et redoute pour son avenir. Il a prévu

le samedi 7 septembre prochain


Je vous invite à faire tout votre possible pour vivre cette journée de jeûne et de prière pour la paix.

Voici ce qui est prévu en la Basilique du Sacré-Cœur

Messe pour la paix présidée par Mgr Georges Pontier à 19 heures

suivie d’un temps de prière et de méditation Jusqu’ à 21h 30

Avec les représentants des communautés catholiques de rite oriental du diocèse

Lors de la prière de l’Angélus, dimanche 1er septembre 2013, le Pape François s’est fait l’interprète du « cri de la paix ». (...) « Ces jours-ci, mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’annoncent » a-t-il expliqué.

Le Pape a aussi adressé cet appel aux chrétiens des autres confessions, aux croyants des autres religions et à tous les hommes bonne volonté car, a-t-il souligné, « La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé ».

En union de prière auprès de Celui qui est le Prince de la Paix.

+ Georges PONTIER

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 21:53
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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 21:59
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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 21:48
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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 20:33

La paix toujours fragile du Liban



L’accord de Doha a mis fin à la crise institutionnelle et aux affrontements entre sunnites et chiites. Mais inquiétude et méfiance perdurent dans ce pays qui reste profondément divisé

« Il n’y a strictement aucune sécurité dans le pays, constate amèrement Youssef B., officier des services de renseignements libanais. L’attentat de Tripolile prouve une nouvelle fois. » Le 13 août dernier, 18 personnes dont neuf soldats de l’armée libanaise périssaient dans un attentat à la bombe, dans la grande ville sunnite du nord du Liban.

« Aujourd’hui, la politique libanaise n’est faite que de faux-semblants, regrette Rudy, ancien milicien chrétien durant la guerre civile de 1975. Je m’attends à une nouvelle vague de violences généralisées d’ici aux prochaines élections législatives de mai 2009. Tous les éléments sont réunis pour cela. »

Une population plus divisée que jamais

Du nord au sud du pays, en passant par Beyrouth, ces craintes trouvent un écho dans une population plus que jamais divisée. Dans le nord du pays, Tripoli vit au rythme des altercations entre la majorité sunnite de la ville et la minorité alaouite, proche du Hezbollah. Les soubresauts sécuritaires se poursuivent malgré le déploiement de l’armée libanaise. Khalil, un graphiste de 43 ans installé à Beyrouth, y retourne tous les week-ends voir sa famille.

Ce sunnite modéré ne reconnaît plus sa ville natale : « Aujourd’hui, les radicaux font du porte-à-porte pour distribuer des armes ! Cela m’attriste, même si je comprends ceux qui veulent défendre leur foyer en cas de besoin, avoue-t-il. Le plus grand problème, à Tripoli, ce sont les faubourgs où les pauvres s’entassent, qu’ils soient sunnites, alaouites ou autres. Les extrémistes des deux camps trouvent dans ces quartiers des jeunes qui ont envie d’en découdre. »

Dans la banlieue sud de Beyrouth, l'Etat libanais n'a pas droit de cité

Les plaies du mois de mai sont toujours béantes, et ce contexte émotionnel est également propice à la montée d’un fanatisme importé. Les écoles coraniques proches d’Al-Qaida prospèrent, inquiétant les autorités libanaises incapables de faire face à cette menace potentielle. Si l’extrémisme sunnite est en pleine croissance, l’extrémisme chiite est déjà bien ancré, le Hezbollah dominant sans partage cette communauté.

Dans la banlieue sud de Beyrouth, à Dahiyeh, ravagée par les bombardements israéliens il y a deux ans, les grands chantiers rythment la vie des habitants. Dans ce fief du Hezbollah où l’État libanais n’a pas droit de cité, le parti de Dieu semble discret.

Pourtant, ses hommes sont omniprésents. « Moi, j’installe des ascenseurs dans les nouveaux immeubles, raconte Ahmad, un ouvrier les mains recouvertes de cambouis. Je suis originaire du Sud et je me suis battu pendant la guerre de 2006. Nous voulons vivre en paix, mais s’il le faut, je reprendrai les armes contre Israël car au Liban , nous ne pouvons compter sur personne. Surtout pas sur les sunnites qui accaparent le pouvoir. »

Dans le sud du Liban, les routes parsemnées de portraits de Nasrallah

Le 14 août dernier, le sud du Liban a célébré le second anniversaire de la « victoire divine » du Parti de Dieu sur Israël. Les routes de cette région sont parsemées de portraits de Hassan Nasrallah, des « martyrs de la Résistance » et… de l’ayatollah Khomeyni. L’influence iranienne se retrouve partout : Téhéran a financé, via l’Organisme iranien de contribution à la reconstruction du Liban (OICRL), de nombreux aménagements routiers, là où l’État libanais est totalement absent.

Le Sud compte également des villages druzes, sunnites ou chrétiens, vivant en bonne intelligence avec les chiites. Mais certains habitants se posent des questions sur leur avenir, comme Nour, une chrétienne d’Aïn-Ebel : « Quand je vois les grands portraits de Khomeyni, je me demande si je suis encore au Liban ! » Et les derniers discours de Nasrallah, déclarant ouvertement suivre le « velayat-e-faqih » (l’autorité suprême du religieux), ne sont guère rassurants.

Les incertitudes sur la coexistence islamo-chrétienne se retrouvent également dans les régions à majorité chrétienne. La radicalisation du Hezbollah pourrait peut-être avoir des répercussions négatives sur la population chiite. Liliane, une maronite du quartier chrétien de Beyrouth, se souvient de l’été 2006 : « Tous les matins, j’apportais des galettes aux réfugiés chiites qui s’entassaient dans une école du quartier. Il y avait une vraie solidarité. Mais aujourd’hui, si cette situation venait à se représenter, je crois qu’ils ne seraient plus les bienvenus. »

"Nous, les chrétiens, sommes ouverts à tous, du moment qu’il y a du respect"

Plus au nord, à 20 km de la capitale, le sanctuaire de Marie perché sur la montagne de Harissa est un site touristique majeur. Paradoxalement, la majorité des visiteurs est musulmane. Au pied de la statue de la Vierge, les femmes voilées viennent nombreuses, autant pour la vue magnifique que pour la mère du « prophète Jésus ».

Il y a des Libanaises, mais surtout des étrangères des Émirats du Golfe et d’Iran. Jeannette qui vend des cierges les connaît bien : « Nous, les chrétiens, sommes ouverts à tous, du moment qu’il y a du respect, assure-t-elle. Dans l’ensemble, ça se passe bien avec les musulmans même si parfois je dois expliquer qu’il ne faut pas éteindre les cierges… Je crois surtout que leur comportement dépend de leur niveau d’éducation. »

Politiquement, la communauté chrétienne est divisée entre partisans du général Michel Aoun – allié politique du Hezbollah – et ceux de Samir Geagea, chef des Forces libanaises (FL), ennemi intime de Aoun et pilier de la majorité parlementaire. Avec les prises de position diamétralement opposées de ces deux leaders, la fracture est profonde.

800 000 visiteurs attendus pour la saison estivale

Dans une même famille, aounistes et FL ne se parlent plus : « Mon frère soutient Aoun car il déteste Hariri et sa clique, explique Mario, cadre dans une agence de publicité de Beyrouth. Il me dit : “Si tu n’es pas pour Aoun, ça veut dire que tu es pour ce criminel de Geagea !” Il ne comprend pas que je puisse être ni pour l’un, ni pour l’autre. J’espère qu’il existe encore une majorité silencieuse dans ce pays qui rejette les fanatismes, musulmans et chrétiens. » Mais les Libanais qui prônent une troisième voie, loin des rivalités claniques habituelles, peinent à se faire entendre.

Ces multiples fractures expliquent en partie la crise politique traversée par le Liban depuis trois ans. L’accord de Dohaet l’élection du nouveau présidentfin mai ont néanmoins apaisé les esprits et permis au tourisme – véritable poumon du pays – de redémarrer. Après deux étés noirs, les Libanais de la diaspora sont revenus en masse.

Quelque 800 000 visiteurs étaient ainsi attendus sur les quatre mois de saison estivale. Les restaurants et les boîtes de nuit affichent complets, trouver une voiture de location est impossible. « L’argent circule dans le pays », se félicite Ziad, un restaurateur du centre-ville de Beyrouth. « Mais il faut se méfier, à la moindre bombe, tout peut s’arrêter du jour au lendemain. »

« Nous, les Libanais, nous tirons notre grande force de notre capacité d’adaptation », explique un banquier qui partage son temps entre Beyrouth et Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Comme lui, de nombreux hommes d’affaires libanais diversifient en effet leur activité en s’implantant à l’étranger, au cas où les choses tourneraient mal au Liban. « C’est aussi notre plus grand défaut, poursuit celui-ci, nous sommes immunisés contre l’instabilité et nous pouvons continuer de vivre comme si de rien n’était alors que le pays est au bord du gouffre. »
David HURY, à Beyrouth

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 13:32
Barbarin et Bernheim :
«Tout commence à Pâques»
Propos recueillis par Étienne de Montety
21/03/2008 | Mise à jour : 21:23 |
Commentaires 45
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Pour les chrétiens, le jour de Pâques (cette année le 23 mars) est le jour de la résurrection du Christ. Pour les juifs, Pessah (cette année les 19 et 20 avril) célèbre la naissance du peuple hébreu. L'archevêque de Lyon et le grand rabbin de la synagogue de la Victoire à Paris s'entretiennent de cette célébration, fondamentale dans les deux religions. Ils ont ensemble signé un dialogue, Le Rabbin et le Cardinal (Stock).

LE FIGARO. Que représente pour les catholiques la fête de Pâques ?
Philippe BARBARIN. - La résurrection de Jésus est le sommet de la révélation chrétienne. Saint Paul l'affirme avec clarté : «Le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures, il a été mis au tombeau ; il est ressuscité…» Et si le Christ n'est pas ressuscité, dit-il, notre foi est vide, vaine, creuse ! Il suffit de voir le temps que Jésus, puis les Apôtres prennent pour attester ce fait concret et incroyable de la résurrection.

Tout cela, bien sûr, nous l'avons reçu des juifs. Dans la nuit pascale, nous lisons toujours le chapitre XII du livre de l'Exode. «Pâques» vient d'un verbe hébreu qui veut dire à la fois passer et épargner. Dans l'épisode tragique de la mort des premiers-nés d'Égypte, la Bible dit que les maisons marquées par le sang de l'agneau pascal seront épargnées.

Pâques est la fête du passage : après avoir passé la mer Rouge à pied sec, et marché pendant quarante ans dans le désert, le peuple hébreu entre dans la terre promise. Comme il avançait derrière la colonne de lumière, les chrétiens, dans l'obscurité de la nuit pascale, avancent derrière le cierge qui représente le Christ, conduisant l'Église vers la terre promise de la résurrection.

Pâques est donc l'ouverture d'une immense espérance : en ressuscitant Jésus, Dieu nous assure qu'«avec la mort, la vie n'est pas détruite, elle est transformée.»

Et pour les juifs, que signifie Pessah ?
Gilles BERNHEIM. Pour les juifs, Pessah (la Pâque, en hébreu) évoque d'abord une longue soirée familiale appelée le seder, qui commence à la nuit et se prolonge plusieurs heures, au cours de laquelle l'officiant et les participants multiplient les gestes symboliques, les récits, les chants, avec au centre du cérémonial un succulent repas au menu immuable. Le but premier de ce déploiement de rites est d'étonner et d'instruire les enfants et de les convaincre qu'ils sont d'anciens esclaves que le Créateur a miraculeusement fait sortir de l'Égypte pharaonique qui les opprimait. D'ailleurs, dès le début de la soirée le plus jeune participant est invité à réciter une liste de quatre questions (le célèbre ma nichtana) dans lesquelles il demande à l'officiant (en général, son père ou son grand-père) de lui expliquer les étranges singularités de cette soirée. En particulier, toute trace de pain et de levain a disparu de la table et de la maison, et il ne reste que des plaques de pain azyme (la matsa) qui vont jouer un grand rôle dans le cérémonial.

Cette soirée se déroulera cette année le samedi 19 avril et une deuxième fois le dimanche 20 avril en France et dans le reste du monde, sauf en Israël où elle n'a lieu que le premier soir.

Les jours qui suivent ont encore un certain caractère festif (notamment, le levain est toujours interdit) et les deux derniers jours sont de nouveau jours de fêtes, comme les deux premiers. Ils commémorent la miraculeuse traversée de la mer Rouge. Tout cela donne lieu à des prières et des lectures particulières à la synagogue, mais l'essentiel, comme souvent dans la religion juive, a pour cadre le milieu familial.

Pourquoi les dates de Pâques et de Pessah ne coïncident-elles pas ?
P. B. La date de Pâques est fixée par la Bible au 14 du mois hébraïque de nisan, qui est le jour de la pleine lune de printemps. Dans les premiers temps de l'Église, certaines communautés ont voulu garder cette tradition, alors que, pour les autres, la résurrection devait absolument être célébrée un dimanche. Vers la fin du deuxième siècle, saint Irénée, évêque de Lyon, s'en alla à Rome intercéder auprès du pape Victor pour régler cette question. Au concile de Nicée, en 325, la décision a été prise de célébrer Pâques le premier dimanche suivant la pleine lune de printemps. La date peut donc varier, entre le 23 mars, comme cette année, et le 23 avril, comme en l'an 2000.

Pessah ou Pâques, est-ce une commémoration, un événement toujours en cours ?
P. B. Il faut voir la différence entre le sens biblique du «mémorial» et ce que l'on appelle une «journée du souvenir». Le 11 novembre, par exemple, nous nous souvenons, avec émotion et gratitude, de ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre notre pays et nous permettre de vivre aujourd'hui en paix. La notion biblique de «mémoire» (comme on l'entend dans la phrase de Jésus, à la messe : «Faites ceci en mémoire de moi») est d'une tout autre nature. Elle signifie que Dieu qui, jadis, a sauvé Israël des Égyptiens nous sauve aujourd'hui encore des esclavages qui nous menacent.

On voit donc que «mémoire» dans la Bible est beaucoup plus qu'une réminiscence du passé. C'est la présence de Dieu qui nous sauve au cœur de nos vies. Jésus ressuscité dit à ses disciples : «Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde.» Et nous appelons l'eucharistie aussi bien «le mémorial de la Pâque» du Seigneur que le sacrement de «la présence réelle».

G. B. Pessah célèbre la véritable naissance du peuple hébreu puisque, arrivés en Égypte à soixante-dix plus de deux siècles auparavant, ils en repartent à près de deux millions pour affronter une longue errance dans le désert où ils recevront et accepteront la Torah, leur loi nationale qui leur sera révélée du haut du Sinaï.

Mais ils n'avaient pas perdu leur temps en Égypte, car ils y ont appris la prodigieuse maîtrise de la nature qui caractérise cette civilisation plurimillénaire. Ils y ont appris aussi qu'un pouvoir politique trop puissant conduit à l'annihilation des droits des personnes, ce que le Créateur ne supporte pas.

Quelle peut être la signification de Pâques aux yeux du monde ? En quoi cette fête interpelle-t-elle l'homme contemporain ? Est-ce un événement privé pour des croyants ou une nouvelle pour tout le monde ?
G. B. La leçon de Pessah est plus actuelle que jamais, car la grandeur de l'Égypte antique, fondée sur la technique et l'industrie, est maintenant partagée par tous les pays développés, dont le nombre et la richesse grandissent sous nos yeux tous les jours. Mais en même temps, les angoisses engendrées par cette économie mondialisée font des ravages qui ressemblent par leurs effets à ceux de l'esclavage antique présenté par les textes de la Torah. Il est pressant pour l'homme d'aujourd'hui de sortir vraiment d'Égypte.

P. B. Pâques, c'est la réponse que Dieu donne enfin aux hommes. À mon avis, derrière les mille questions que les hommes se posent, il n'y en a, en fait, qu'une seule. Elle est dramatique, elle parcourt les siècles et se retrouve dans tous les cœurs et sur toutes les lèvres : «Pourquoi la mort ? Pourquoi ce triomphe du néant qui, par la violence, les catastrophes ou tout simplement l'usure du temps, semble inéluctable, alors que la vie est une telle merveille ?»

Aucune philosophie, aucun système politique ne peut donner de réponse à cette angoisse fondamentale. C'est pourquoi Dieu est venu jusqu'à nous et s'est engagé sur nos chemins, merveilleux et chaotiques. Et ce Dieu fait homme est allé heurter de plein fouet la muraille de la mort, dans la cruelle injustice de la crucifixion. L'Évangile nous montre alors Jésus au bord du désespoir en même temps que remis entre les mains de son Père. Et, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'amour a percé une brèche dans ce bloc de béton qui paraissait invincible. Voilà la réponse de Dieu. C'est pourquoi, entre les milliards de jours qui ont pu exister depuis la fondation du monde, il n'y en a qu'un seul qui compte, c'est celui de la résurrection de Jésus. Et, avec le psalmiste, au matin de Pâques, les chrétiens chantent : «Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie» (Ps 117, 24).

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 09:51

Noël, étymologie et histoire



, apparu au début du XIIe siècle, est une évolution de « Nael », lui-même venant du latin natalis qui signifie « relatif à la naissance ».

Le tréma est apparu au XVIIIe siècle pour noter la diérèse (prononciation dissociant deux voyelles en deux syllabes).


La date de Noël

Les Évangiles ne précisent aucune date pour Noël. Les rares éléments donnés par l’évangéliste Luc permettent d’estimer que la Nativité a probablement eu lieu vers l’an 5 ou 6 avant notre ère, mais sans qu’un jour précis soit connu.

Pour les premiers chrétiens, la fête de Noël n’existait pas : seule comptait Pâques, fête de la Résurrection. La naissance de Jésus a ensuite été célébrée le 6 janvier, jour de la Théophanie.

C’est vers 330 que Noël a commencé à être fêté à Rome le 25 décembre. Cette date correspondait à deux importantes fêtes païennes. D’abord la naissance de Mithra, dieu d’origine perse, longtemps concurrent du christianisme dans l’Empire romain, dont la tradition rapporte qu’il était né d’un rocher.

Le 25 décembre était surtout à Rome la fête de « Sol invictus », le Soleil invincible, célébrée au moment où les jours commençaient à rallonger et au cours de laquelle on allumait de grands feux. Les Romains ont peut-être repris ici une tradition des Celtes qui fêtaient de la même manière la naissance du Soleil.

De Rome, la célébration de Noël au 25 décembre s’est ensuite étendue à tout le monde chrétien, sauf l’Arménie qui continue à célébrer cette fête le 6 janvier.

Chez les chrétiens d’Orient, à cause du décalage de treize jours entre notre calendrier grégorien et le calendrier julien toujours en usage, Noël sera célébré le 7 janvier (25 + 13), 25 décembre du calendrier julien.
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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 09:49

Les pèlerins ont retrouvé le chemin de Bethléem



Après plusieurs années difficiles, la ville natale du Christ connaît à nouveau l'affluence pour les fêtes de Noël

Karim LEBHOUR, à Bethléem
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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 09:46
Message urbi et orbi du pape Benoît XVI
 
 
Le Vatican, le mardi 25 décembre 2007
Source : Vatican
Site Internet : www.vatican.va
***
« Un jour saint est apparu pour nous.
Venez tous adorer le Seigneur.
Aujourd’hui une grande lumière est descendue sur la terre ».
(Messe du jour de Noël, acclamation à l’Évangile)
Chers Frères et Sœurs! «Un jour saint est apparu pour nous». Un jour de grande espérance : aujourd’hui nous est né le Sauveur de l’humanité ! La naissance d’un enfant apporte normalement une lumière d’espérance à ceux qui l’attendent avec impatience. Lorsque Jésus est né dans la grotte de Bethléem, une « grande lumière » est apparue sur la terre ; une grande espérance a pénétré le cœur de ceux qui l’attendaient : « lux magna », chante la liturgie de ce jour de Noël. Ce ne fut certainement pas une « grande lumière » selon le critère de ce monde, puisque ceux qui, les premiers, la virent, furent seulement Marie, Joseph et quelques bergers, puis les Mages, le vieux Syméon, la prophétesse Anne : ceux que Dieu avaient d’avance choisis. Et pourtant, dans le secret et le silence de cette nuit sainte, s’est allumée pour tout homme une lumière splendide et sans déclin ; la grande espérance, porteuse de bonheur, est arrivée dans le monde : « Le Verbe s’est fait chair et nous avons contemplé sa gloire » (Jn 1, 14).
« Dieu est lumière – affirme saint Jean – en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5). Dans le livre de la Genèse nous lisons qu’à l’origine de l’univers, « la terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme ». « Dieu dit : "Que la lumière soit !" et la lumière fut » (Gn 1, 2-3). La Parole créatrice de Dieu – Dabar en hébreu, Verbum en latin, Logos en grec – est Lumière, source de la vie. Tout a été fait par le Logos et sans Lui rien de tout ce qui existe n’a été fait (cf. Jn 1, 3). Voilà pourquoi toutes les créatures sont fondamentalement bonnes et portent en elles l’empreinte de Dieu, une étincelle de sa lumière. Cependant, lorsque Jésus est né de la Vierge Marie, la Lumière elle-même est venue dans le monde : « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière » proclamons-nous dans le Credo. En Jésus, Dieu a assumé ce qui n’était pas tout en restant ce qu’il était : « La toute puissance est entrée dans un corps d’enfant et ne s’est pas soustraite aux lois de l’univers » (cf. S. Augustin, Sermon 184, 1, sur Noël). Il s’est fait homme, Celui qui est le créateur de l’homme pour apporter au monde la paix. C’est pourquoi, dans la nuit de Noël, la troupe des anges chante : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime » (Lc 2, 14).
« Aujourd’hui une grande lumière est descendue sur la terre». La lumière du Christ est porteuse de paix. Dans la Messe de la nuit, la liturgie eucharistique s’ouvrait justement par ce chant : « Aujourd’hui, la paix véritable vient du ciel sur notre terre » (Antienne d’ouverture). En fait, seule la « grande » lumière apparue avec le Christ peut donner aux hommes la paix « véritable » : voilà pourquoi toutes les générations sont appelées à la recevoir, à accueillir le Dieu qui, à Bethléem, s’est fait l’un de nous.
C’est cela Noël ! Événement historique et mystère d’amour qui depuis plus de deux mille ans interpelle les hommes et les femmes de tout temps et de tous lieux. C’est le jour saint où resplendit la « grande lumière » du Christ, porteuse de paix ! Il est vrai que pour la reconnaître, pour l’accueillir, il faut la foi, il faut l’humilité. L’humilité de Marie, elle qui a cru à la parole du Seigneur et qui, la première, inclinée au-dessus de la mangeoire, a adoré le Fruit de son sein; l’humilité de Joseph, homme juste, qui eut le courage de la foi et préféra obéir à Dieu plutôt que d’avoir soin de sa réputation ; l’humilité des bergers, des pauvres bergers anonymes, qui ont accueilli l’annonce du messager céleste et sont allés en hâte vers la grotte où ils ont trouvé l’enfant qui venait de naître, et là, pleins d’étonnement, ils l’ont adoré en louant Dieu (cf. Lc 2, 15-20). Les petits, les pauvres de cœur : voilà les protagonistes de Noël, hier comme aujourd’hui ; ce sont les protagonistes de toujours dans l’histoire de Dieu, les bâtisseurs infatigables de son Royaume de justice, d’amour et de paix.
Dans le silence de la nuit de Bethléem Jésus est né et a été reçu entre des mains pleines de sollicitude. Et maintenant, en ce Noël qui est le nôtre et où continue à résonner l’annonce joyeuse de sa naissance rédemptrice, qui est prêt à lui ouvrir la porte de son cœur ? Hommes et femmes de notre temps, pour nous aussi le Christ vient apporter la lumière, pour nous aussi, il vient donner la paix ! Mais qui, dans la nuit du doute et des incertitudes, veille avec un cœur vigilant et priant ? Qui attend l’aurore du jour nouveau en tenant allumée la petite flamme de la foi ? Qui prend le temps d’écouter sa parole et de se laisser prendre et fasciner par son amour ? Oui ! Son message de paix est pour tous; c’est pour tous qu’il vient s’offrir lui-même comme espérance certaine du salut.
La lumière du Christ, qui vient illuminer tout être humain, peut enfin briller et être la consolation pour toutes les personnes qui se trouvent dans les ténèbres de la misère, de l’injustice, de la guerre ; pour les personnes dont est encore niée la légitime aspiration à une existence plus assurée, à la santé, à l’éducation, à un emploi stable, à une participation plus pleine aux responsabilités civiles et politiques, hors de toute oppression et à l’abri de conditions qui offensent la dignité humaine. Ce sont tout particulièrement les franges les plus vulnérables, les enfants, les femmes, les personnes âgées, qui sont les victimes de conflits armés sanglants, du terrorisme et des violences de toutes sortes, qui provoquent des souffrances inouïes à des populations entières. Dans le même temps, les tensions ethniques, religieuses et politiques, l’instabilité, les rivalités, les oppositions, les injustices et les discriminations, qui déchirent le tissu intérieur de nombreux pays, enveniment les relations internationales. Et dans le monde, le nombre des migrants, des réfugiés, des déplacés, va toujours croissant, à cause aussi des catastrophes naturelles, qui sont souvent la conséquence de préoccupants désastres écologiques.
En ce jour de paix, ma pensée se tourne surtout vers les lieux où résonne le bruit des armes : les terres déchirées du Darfour, la Somalie et le nord de la République démocratique du Congo, les confins de l’Érythrée et de l’Éthiopie, tout le Moyen-Orient, en particulier l’Iraq, le Liban et la Terre Sainte, ainsi que l’Afghanistan, le Pakistan et le Sri Lanka, la région des Balkans et tant d’autres situations de crise, souvent malheureusement oubliées. Que l’Enfant Jésus apporte le réconfort aux personnes qui sont dans l’épreuve et donne aux responsables des gouvernements la sagesse et le courage de rechercher et de trouver des solutions humaines, justes et durables. À la soif de sens et de valeur qui habite le monde d’aujourd’hui, à la recherche de bien-être et de paix qui marque la vie de toute l’humanité, aux attentes des pauvres, le Christ, vrai Dieu et vrai Homme, répond par sa Naissance. Que les personnes et les peuples n’aient pas peur de le reconnaître et de l’accueillir ; avec Lui, « une grande lumière » illumine l’horizon de l’humanité ; avec Lui, s’ouvre « un jour saint » qui ne connaît pas de déclin. Que ce Noël soit vraiment pour tous un jour de joie, d’espérance et de paix !
« Venez tous adorer le Seigneur ». Avec Marie, Joseph et les bergers, avec les Mages et la troupe innombrable des humbles adorateurs de l’Enfant nouveau-né qui, tout au long des siècles, ont accueilli le mystère de Noël, nous aussi, Frères et Sœurs de tous les continents, laissons la lumière de ce jour se répandre partout : qu’elle entre dans nos cœurs, qu’elle éclaire et réchauffe nos maisons, qu’elle apporte sérénité et espérance à nos cités, qu’elle donne au monde la paix ! C’est là mon vœu pour vous qui m’écoutez. Vœu qui se fait prière, humble et confiante, à l’Enfant Jésus, afin que sa lumière fasse disparaître les ténèbres de votre vie et qu’elle vous comble d’amour et de paix. Que le Seigneur, qui a fait resplendir dans le Christ son visage de miséricorde vous comble de son bonheur et vous rende messagers de sa bonté ! Bon Noël !
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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 09:40
Benoît XVI appelle à la paix
et au respect de la planète
C.J (lefigaro.fr) avec AFP et AP
25/12/2007 | Mise à jour : 16:24 |
Commentaires 10
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AP/Tarantino
AP/Tarantino

Lors de sa traditionnelle bénédiction «Urbi et Orbi», le pape a longuement cité ceux qui vivent dans les «régions torturées» du Darfour à l'Irak, en passant par le Liban et la Terre Sainte.

Un message de paix destiné à ceux qui souffrent mais aussi à leurs dirigeants pour que ceux-ci mettent un terme aux conflits qui frappent leurs populations. Lors de sa traditionnelle bénédiction de Noël « Urbi et Orbi (à la ville et au monde), Benoît XVI a demandé, mardi, la paix pour le monde entier, dénonçant les violences et le terrorisme. «Que l'Enfant Jésus apporte le réconfort aux personnes qui sont dans l'épreuve et donne aux responsables des gouvernements la sagesse et le courage de rechercher et de trouver des solutions humaines, justes et durables», a souligné le souverain pontife, devant des milliers de fidèles.

«Ce sont les franges les plus vulnérables, les enfants, les femmes, les personnes âgées, qui sont les victimes de conflits armés sanglants, du terrorisme qui provoquent des souffrances inouïes», a déploré le pape d'une voix rauque. Benoît XVI a longuement évoqué les «régions torturées». «Ma pensée se tourne surtout vers les lieux où résonne le bruit des armes: le Darfour, la Somalie et le nord de la République démocratique du Congo, l'Irak, le Liban et la Terre Sainte, l'Afghanistan, le Pakistan et le Sri Lanka, les Balkans et tant d'autres situations de crise», a expliqué le pape.

 

«Une exploitation égoïste des ressources»

 

Ce message s'est aussi voulu un appel vibrant pour la protection de l'environnement. «Le nombre des migrants, des réfugiés, des déplacés, va toujours croissant, à cause aussi des catastrophes naturelles, qui sont souvent la conséquence de désastres écologiques» a regretté Benoît XVI. Déjà, la veille lors de la messe de minuit, le pape avait fustigé le peu de soin que les hommes témoignaient à leur planète. Il avait dénoncé «les conditions dans lesquelles se trouve la terre » victime de «l'utilisation abusive des ressources et de leur exploitation égoïste et sans aucune précaution».

Le discours, délivré en italien, a été retransmis dans près de 60 pays. Il a ensuite été suivi des salutations adressées en 63 langues par Benoît XVI notamment en mongol, arabe, hébreu, swahili, birman et, pour la première fois, le guarani, une langue amérindienne.

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